Nous nous souviendrons tous du printemps 2020 que nous n’avons vu poindre que depuis nos fenêtres, nos balcons, nos jardins pour les plus chanceux.
Tous confinés chez nous pour lutter solidairement, avec nos soignants et nos anciens, contre un virus galopant, qui surcharge les services de réanimation de nos hôpitaux démunis.
Car ce sera la grande leçon! C’est bien l’incapacité de nos systèmes de santé à gérer l’afflux de patients, qui aura mis l’activité de notre planète à genoux : manque de lits, de masques, de respirateurs, de soignants… C’était scandé sur les banderoles hissées par nos blouses blanches foulant le bitume de leur colère et de leur désespoir, mais…on n’imaginait pas.
Passé le temps de la sidération – nous voici installés dans la situation depuis un mois!- est venu celui de l’effondrement des certitudes.
4 milliards de personnes confinées, l’économie mondiale à l’arrêt, la promesse unanime de milliards de dollars à la rescousse de notre monde d’aujourd’hui, une planète qui respire, des animaux en excursion dans nos villes, des mammifères marins dans nos aires balnéaires, aux eaux vidées du vacarme des moteurs, et des remous de baigneurs enduits de paraben…
Calme sur la ville, tempête dans les cerveaux, et rush sur la toile…
Il me reste quelques certitudes néanmoins : Les causes de l’environnement, de la solidarité et de la culture qui s’imposent parmi nos manques et manquements, devront se hisser parmi les priorités à porter et défendre à côté de celle de la santé, dont nous mesurons aujourd’hui à quel point inimaginable elle est humainement et institutionnellement malmenée. Je m’attèle ainsi, car la chance m’en est donnée, à accompagner des projets d’Avenir , je « zoome » mes formations, vous lis, observe avec émotion la puissance des solidarités humaines avec cette certitude inébranlable donc, que ces secteurs et valeurs sont les piliers de notre civilisation, à restaurer à tout prix.
A bientôt, au plus vite, dehors et ensemble.